Vous l’attendiez, le nouveau Le Wrap-Up est enfin là ! La newsletter de Christian Riedi est composée de 5 points d’actualité. Chaque semaine, il aborde les domaines de la technologie, l’IA, de la culture et des sorties à Paris. Cette semaine, nous allons parler de l’exposition Exposition Tina Barney Family Ties au Musée du Jeu de Paume.
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La newsletter de Le Wrap-Up, rédigé par Christian Riedi
L’exposition “Family Ties” de Tina Barney au Jeu de Paume (jusqu’au 19 janvier 2025). Rétrospective de 40 ans de carrière de cette photographe américaine peu connue en France.
Barney est célèbre pour ses photographies de famille de la high society dont elle est issue. Même si elle se défend de faire une radiographie de ce milieu, en précisant que c’était surtout le matériau des relations familiales qui l’intéressait.
On n’en ressort tout de même avec un sentiment de voyeurisme de la haute société américaine. Peu mise à son avantage, relativement mise en scène, donnant à la plupart des portraits, à la fois un aspect intime et théâtral (à ma connaissance aucuns ne sont des commandes).
Tina Barney a commencé par photographier sa propre famille et ses amis à la fin des années 1970. Explorant les relations entre générations dans un cadre intime. Elle conduira une série sur des portraits de famille européens, The Europeans, dans lesquels en raison des sujets photographiés, elle mettra plus en relief la perpétuation du classique portrait de cours ou domestique.
Ses portraits de groupe en grand format, aux couleurs vives, mêlent des instantanés et des arrangements. La démarcation est parfois pas très claire.
La notoriété venant, Barney va également s’illustrer avec des portraits de célébrités pour des magazines de mode ou des marques de luxe, pas très loin du nid donc, même si la patte de l’intime demeure.
In fine, l’œuvre de Barney ne m’a pas touché. Trouvant que son sujet et son traitement n’apportaient pas de grandes novations. Même l’ironie dont elle fait preuve pour dépeindre son milieu, à la manière d’un Martin Parr à l’encontre des classes populaires, semble assez feutrée. Comme ces grandes bourgeoises qu’on dit un peu fofolles mais qui sont in fine très caractéristiques de leur milieu.
D’autres expositions ou spectacles présents ou passés, Expo Rothko, Expo Corps à Corps ou le Spectacle de Fabrice Luchini.
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