Le dernier film Resident Evil est désormais disponible sur Amazon Prime Vidéo. Intitulé Death Island, ce film d’animation fait (en quelque sorte) suite à l’excellent Resident Evil: Vendetta sorti en 2017. On y retrouve la clique (presque) au complet, avec l’intervention de Leon S Kennedy, Chris et Claire Redfield, Jill Valentine et Rebeca Chambers. Mais avant de parler du film, attardons nous sur la licence Resident Evil.
Qu’est-ce que Resident Evil ?
Si Resident Evil a probablement pris son envol auprès du grand public avec la sortie du film de Wes Anderson sortie au cinéma à partir de 2002, avec Milla Jovovich et Michelle Rodriguez, Resident Evil est avant tout un jeu vidéo. La licence a été créé par Capcom, un studio japonais renommé à qui l’on doit aussi Monster Hunter (également sorti au cinéma et réalisé par Wes Anderson) ou Devil May Cry. Le jeu-vidéo Resident Evil (nommé Biohazard au Japon) a connu de nombreuses itinérances, nous sommes aujourd’hui au 8ème volet, accompagné par des remakes de jeux plus anciens.
Le premier jeu principal a été créé par Shinji Mikami en 1996 sur PlayStation. Le pitch est simple : d’étranges disparitions ont lieu dans la petite ville de Racoon City. Pour enquêter, les autorités envoient une équipe d’unité spéciale, les S.T.A.R.S. mais celle-ci se retrouve injoignable. Albert Walker, capitaine de l’unité, va enquêter avec son équipe et faire un tête à tête avec des chiens enragés. Pendant que son équipe se fait littéralement déchiqueter, il trouvera refuge dans un énorme manoir. Manoir que l’on retrouve dans le premier film Resident Evil, vous l’aurez deviné… Ce manoir appartient à Umbrella Corporation et s’avère être un centre de recherche secret spécialisé dans les armes biologiques. Vous la voyez venir la catastrophe en mode COVID-19 ? Et bien oui, un accident survient et l’inévitable se passa, le virus-T est dans l’air et transforme petit à petit les habitants de Racoon City en zombie.
Resident Evil : le début du jeu vidéo d’horreur
Pour faire ce jeu, Capcom s’est inspiré de son passé avec le jeu Sweet Home (inspiré du film du même nom de Kiyoshi Kurosawa datant de 1989), mais aussi de Alone in the Dark, considéré comme le papa des jeux vidéo d’horreur « modernes ». Car Resident Evil n’est pas qu’un simple jeu d’horreur bête et méchant. On retrouve plusieurs éléments qui placent le joueur en première place, et notamment avec la fameuse animation de la porte qui s’ouvre. Bien qu’il s’agisse d’une astuce pour disséminer les temps de chargement, cette ouverture de porte amène le joueur à se demander ce qui se cache derrière. Cela améliore l’immersion et le côté suspense, pour contrebalancer avec le dézinguage de zombie.
Le nouveau film Resident Evil : Death Island
Car dégommer du zombie ça connait nos personnages de Resident Evil: Death Island. Dans ce film d’animation, l’histoire se déroule à San Francisco. Jill Valentine et Chris Redfield se retrouvent confrontés à une nouvelle épidémie de zombies et à une souche inédite du virus T. Leon S. Kennedy, agent du DSO (Division of Security Operations), vient tout juste de revenir de sa dernière mission : sauver Ashley, la fille du président – il s’agit ici de l’histoire du jeu vidéo Resident Evil 4. Leon doit libérer le Dr. Antonio Taylor des griffes de ses ravisseurs, mais une mystérieuse femme vient perturber ses plans.
En parallèle à ses évènements, Claire Redfield enquête sur une créature mystérieuse responsable de la mort de baleines dans la baie de San Francisco. Au fil de son investigation, Rebecca Chambers, amie scientifique de Jill Valentine et Chris Redfield (le frère de Claire), réalise que le virus décimant les poissons présente des similitudes avec d’autres souches récemment découvertes. Ils vont finalement tous se retrouver sur l’île d’Alcatraz pour continuer cette enquête et découvrir les horreurs qui se cachent derrière cette nouvelle épidémie.
Des zombies et de l’action
Si les fans sont heureux de retrouver toute l’équipe, comme un Avengers de Resident Evil, c’est aussi grâce à l’énorme réalisme du film. L’animation est exceptionnelle, et on retrouve la superbe Jill Valentine du remake du jeu vidéo Resident Evil 3, dont le modèle est Sasha Zotova, pour les plus curieux. Et si le scénario ne fait aucun doute sur l’issue du déroulé de l’histoire, car on se doute bien qu’ils vont arrêter le méchant et que tout finira bien pour eux, c’est aussi pour les scènes d’action que le film fera des heureux. On sort les gros flingues, on bute du zombie, ça gicle de partout, un plaisir pour les yeux. Ce n’est pas un film interdit aux moins de 18 ans pour rien !