Écrire est une plaisir. Même si avec un clavier c’est agréable, avec un stylo plume et un carnet, c’est encore plus plaisant. Tous les articles que vous lisez commencent ainsi, des notes couchées à l’encre sur du papier. J’en noircit des pages. Une centaine au moins par trimestre. J’invite tous ceux qui ne l’ont jamais fait, à prendre le temps d’écrire pour eux. Aimer écrire, ce n’est pas un truc de naissance, ce n’est pas un truc d’érudit, chacun peut le faire, chacun peut commencer. Et nous vous parlions déjà des carnets tartan, largement mis en avant grâce au film Baveheart avec Mel Gibson.
Dans le domaine des carnets en papier et de la haute papeterie, vous avez des Japonais, des Italiens, des Allemands, et des Belges. C’est d’une nouvelle marque, De Kempen, dont il est question aujourd’hui. Les carnets sont récents mais la marque a une expertise dans le domaine depuis des lustres. De Kempen est une marque de la société Brepols, du nom d’un imprimeur belge éponyme du 18e siècle. Cet imprimeur va contribuer au développement de l’imprimerie en Belgique.
La Belgique, tradition d’imprimerie pluricentenaire
Ils impriment des bibles et des missels à l’époque, c’était le gros du marché. Des livres robustes que l’on gardait sur plusieurs générations, avec un papier marbré en page de garde. Des livres auxquels on pouvait donner une seconde vie grâce à la reliure. Brepols est avec le temps devenu un acteur majeur des agendas.
De Kempen a récemment sorti une gamme de carnets, 2 tailles, 8 coloris, deux réglures, plaine ou blanche et lignée. Un aspect légèrement peau de pêche pour la couverture. Agréable au touché. Des coins cassés pour rappeler les missels et autres bibles imprimées par le passé. Bien entendu le papier marbré est à chaque fois accordé à la couleur de la couverture. De la délicatesse car dans la haute papeterie, c’est la règle.
Les carnets sont pour les écrivains, les dessinateurs, les architectes, les penseurs, les artistes, les poètes, les enfants, les comptables, les amnésiques, les amoureux, les historiens. On est tous un peu de cela. Les coloris ont des noms qui incitent à l’évasion cotton, limitless, ashblack, brut, atlas, independent, silence.