Cette fois-ci je suis surpris, et plutôt dans le bon sens. Braquage sur braquages et cela rend bien. Du Statham pur sucre qui pète la gueule ou plutôt tire sur tout, un super héros qui essaie de passer pour un papa normal alors que c’est Un homme en colère. Papa, il en est question car il va venger la mort de son fils et les mecs qui ont fait cela n’ont pas vraiment réalisé la merdasse dans laquelle ils venaient de se mettre.
Un scénario à la Memento
Le scénario est bien enchevêtré, de manière intelligente, et simple. Pas du tout le genre de film où vous vous dites : on est où ? C’est qui lui ? Attention, je ne suis pas en train de dire que c’est un film débile. Il est dynamique, sans longueur et simple.
Je dis cela, j’ai tout de même dû aller lire le script d’Un homme en colère sur Wikipedia pour comprendre le rôle d’Andy Garcia. On ne le voit deux fois ou trois dans le film sans vraiment comprendre à quoi son personnage sert. C’est un mec du FBI, je ne divulgache rien, je vous fais gagner du temps dans la lecture complète de la page – chargée – de Wikipedia. FBI qui donne son blanc-seing à Statham, vas-y buddy, tu peux y aller gaiement.
Je me posais la question, je sais, je suis relou avec mes questions, mais il y a beaucoup de gros plans sur les armes, beaucoup d’armes d’assaut, HK, Beretta etc… Est-ce que c’est du placement produit ? Je suis épaté par ces super productions américaines, 40 millions de dollars de budget, 103 millions de recettes.
De l’action pure
On revoit les mêmes scènes à plusieurs reprises sous des angles différents. Chouette scénario et chouette réalisation sur ce point. C’est du déjà vu mais c’est une très bonne technique d’écriture et de réalisation.
Durant le film, on ne sait pas si Statham est un méchant ou un gentil, je ne sais toujours pas. Il est là, il vient, il fait son personnage de super héros, anglais, les américains aiment appuyer sur ce point. Cela plaît, il fait le job comme il faut et il tourne en tout cas, visiblement, il en a 4 en cours pour 2023. Il ne chôme pas.
J’avais, en petit pseudo intello que je suis, classé Statham dans la catégorie des films de bourrins. Un souvenir depuis que j’ai vu un Transporteur, il y a un paquet d’années. J’ai tort, cela se laisse voir et cela se laisse apprécier, je vais même essayer d’en voir d’autres.